11 février 2016 4 11 /02 /février /2016 06:04
 

 

 

Trouver le mot juste, l'adjectif qui serait le plus propice à me qualifier. Dans les yeux des autres, dans leurs cerveaux, dans leurs esprits, je suis une femme. Après, ils peuvent ajouter leurs choix.

 

Légère car d'un mois à l'autre, parfois il peut m'arriver de ne pas être accompagner par le même homme, un grand, un blond, un brun, un jeune, un moins jeune, je ne suis pas bloquée par leurs physiques, je recherche autre chose.

 

Libérée, car je ne cache pas ma gourmandise pour les hommes, pour des soirées ou des journées de pur plaisir, de jouissance. Mais derrière mes blagues, qui me mettent à l'égal des blagues sexistes des cadres avec lesquels je travaille, auteurs de tableaux de chasse et de petits culs, de phrases libidineuses, je suis peut-être une menteuse. Je joue, ils écoutent, ils ne gardent que leurs versions.

 

Allumeuse, car ma tenue est toujours très féminine, très glamour, sans aucune peur de montrer mon corps. J'y travaille chaque jour, chaque semaine  en faisant du sport, en courant au petit matin pour expulser mes idées noires, pour savourer la douche après. J'aime la mode, je peux ,sans limites ou presque, m'offrir les chaussures ou les robes de mon choix, j'aime les matières légères, les décolettés profonds, les coupes près du corps.

 

Sensuelle, car j'assume sans le cacher, bien au contraire, que je suis une porteuse de véritables bas nylon. Une couture, une jarretelle, un revers, le hasard s'amuse de la fente sur ma jupe, des longueurs un peu trop courtes de celles-ci. Je ne m'exhibe pas, je ne cache pas mes bas, le vent est un complice des regards avertis.

 

 

 

 

 

 

Froide, quand les mots ne sont pas plus grossiers. Car je ne couche pas ! Ils imaginent, hommes et femmes, ce qu'ils souhaitent, leurs envies, mes soirées, mes week-ends, mes vacances, mes nuits. Mais tout cela n'est rien. Car si je suis ainsi, c'est pour laisser mon corps respirer. Mon adolescence avec des kilos en trop, une famille, la province triste, tout cela est loin. Je vis pleinement mon corps de femme. 

 

Mais le soir, je profite pour sortir, pour lire, pour voir quelques amis. J'écris simplement.

 

 

 

Nylonement

 

 

 

 

Trouver le mot juste, l'adjectif qui serait le plus propice à me qualifier. Dans les yeux des autres, dans leurs cerveaux, dans leurs esprits, je suis une femme, après ils peuvent ajouter leurs choix.

 

Légère car d'un mois à l'autre, parfois il peut m'arriver de ne pas être accompagner par le même homme, un grand, un blond, un brun, un jeune, un moins jeune, je ne suis pas bloqué par leurs physiques, je recherche autre chose.

 

Libérée, car je ne cache pas ma gourmandise pour les hommes, pour des soirées ou des journées de pur plaisir, de jouissance. Mais derrière mes blagues, qui me mettent à l'égal des blagues sexistes des cadres avec lesquels je travaille, auteurs de tableaux de chasse et de petits culs, de phrases libidineuses, je suis peut-être une menteuse. Je joue, ils écoutent, ils ne gardent que leurs versions.

 

Allumeuse, car ma tenue est toujours très féminine, très glamour, sans aucune peur de montrer mon corps. J'y travaille chaque jour, chaque semaine  en faisant du sport, en courant au petit matin pour expulser mes idées noires, pour savourer la douche après. J'aime la mode, je peux sans limites ou presque m'offrir les chaussures ou les robes de mon choix, j'aime les matières légères, les décolettés profonds, les coupes près du corps.

 

Sensuelle, car j'assume sans le cacher, bien au contraire, que je suis une porteuse de véritables bas nylon. Une couture, une jarretelle, un revers, le hasard s'amuse de la fente sur ma jupe, des longueurs un peu trop courtes de celles-ci. Je ne m'exhibe pas, je ne cache pas mes bas, le vent est un complice des regards avertis.

 

 

 

 

 

 

Froide, quand les mots ne sont pas plus grossiers. Car je ne couche pas ! Ils imaginent, hommes et femmes, ce qu'ils souhaitent, leurs envies, mes soirées, mes week-ends, mes vacances, mes nuits. Mais tout cela n'est rien. Car si je suis ainsi, c'est pour laisser mon corps respirer. Mon adolescence avec des kilos en trop, une famille, la province triste, tout cela est loin. Je vis pleinement mon corps de femme. 

 

Mais le soir, je profite pour sortir, pour lire, pour voir quelques amis. J'écris simplement.

 

 

 

Nylonement

 

 
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9 février 2016 2 09 /02 /février /2016 06:06
Ballerines rouges

 

Dans un nuage de pluie, un tourbillon de vent et de chaleur éteinte, je dévore le macadam humide du trottoir. Noir brillant, constellé de déchets divers, je les ignore car je me suis réveillée pétillante. Souriante malgré le gris du ciel, je serai prête à sauter dans les cases d’une marelle imaginaire pour provoquer des interrogations autour de moi. Partager mon bonheur, sublimer les journées qui appellent le printemps, persuadée que le soleil se cache derrière le coin de cet immeuble, je sautille au-dessus des flaques d’eau. Mes ballerines vernies rouges, mon collant noir opaque, mon caban rouge un peu court, ma capuche pour éviter les gouttes, je suis le chaperon rouge, celui qui a avalé le loup.

 

Cette énergie, ce moral bloqué sur le beau fixe, c’est juste le cocktail réussi d’un boulot confirmé par un cdi le mois dernier, l’amour partagé avec mon copain, toujours plus fort, et puis notre décision de nous installer ensemble. Finies les soirées à rentrer sur la pointe des pieds à la maison, chez ma mère, cool mais aussi parfois un brin rigide. Une liberté relative où l’espace de nos envies se heurte à ses frontières et ses habitudes. Certes depuis son divorce, elle a changé, en mal, en déprime puis en bien en croisant un jour un quadra infiniment amoureux d’elle. Des vrais tourtereaux, un cap passé ensemble de la cinquantaine, avec au final, autant pour elle, pour eux, pour nous, le besoin de couper le cordon. Le beau-père, quel terme vulgaire, se révèle être un second père, un fidèle remplaçant de mon père aux abonnés absents. Il m’a aidé, donnant des conseils, des avis, pour laisser mes envies de jeune adulte s’affirmer. Un regard différent de ma mère, de mes dernières années avec elle. Je le dis pas assez souvent, pour ne pas dire jamais, mais je les aime, encore plus quand je les vois amoureux, quand je comprends les douleurs enfin endormies de ma mère, son nouveau sourire, son look glamour. Les derniers mois ont été si agréables, mais j’attends avec impatience mon envol vers un nid plus personnel. Depuis deux jours j’ai les clefs de l’appartement, et aujourd’hui je rejoins mon copain pour tout nettoyer, pour installer quelques meubles achetés en kit hier soir, livrés par beau-papa, au cinquième étage, sans ascenseur. Il m’a parlé de son premier studio, de son déménagement dans une voiture minuscule, des cartons faits, défaits, refaits au gré de sa vie étudiante. Demain arrivera notre futon, un lit japonais pour dormir chez moi, chez nous.

 

 

Copyrights photo blog Et pourquoi pas Coline ?

Copyrights photo blog Et pourquoi pas Coline ?

Deux pièces minuscules, un salon, du moins une table basse, un coin cuisine, un canapé clic-clac de récupération, une chambre, pas très grande, une salle de bain avec une baignoire sabot, digne des années 50, un w-c, deux fenêtres pour la lumière du jour, mais le tout donnant sur un jardin d’une résidence contigüe, donc nous serons au calme, en pleine ville. Un placard géant, tout un mur, avec un coin d’étagères pour les pantalons, shorts et tee-shirts de mon copain, et tout le reste pour mes robes, mes jupes, mes tuniques, mes tops, mes nombreux tops, mes petits pulls et d’autres folies, je rêve déjà devant l’espace vide. Un peu de poussières, les fenêtres grandes ouvertes sur la pluie, l’air chasse l’odeur renfermée du lieu, je regarde les oiseaux sur l’arbre. Trempés, serrés ils m’observent, annotent peut-être leur longue liste d’habitants, à moins que ce ne soient des voyeurs réincarnés en bêtes à plumes. La ville par l’intérieur, le ciel bleu enfin entre deux nuages, je frotte le parquet, je nettoie la salle de bains en envahissant virtuellement de tous mes pinceaux, tubes, pots et autres parfums. La place, toujours plus qu’actuellement et pourtant je vois déjà que tout cela ne sera pas assez grand. Des envies de fêtes avec les potes, de soirées à rire, à refaire le monde, à construire ma vie. Un nouvel endroit et aussi une boîte à souvenirs ouverte pour les prochains jours.

 

Mes ballerines parlent déjà de talons hauts, de bottines et de bottes, de milles accessoires pour mieux sautiller en dansant dans ce studio. Amoureuse, joyeuse, souriante, je me sens si bien, ici, chez moi.

 

NYLONEMENT

 

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7 février 2016 7 07 /02 /février /2016 18:20
Bas Nylon

Je vois déjà vos mines déconfites en survolant la première image, juste après le titre. Nous sommes bien Dimanche, le jour consacré habituellement aux bas nylon, et apparemment je m'égare. Eh bien non !

 

Je souhaitais simplement aborder une hérésie journalistique devenue une habitude de langage, une facilité contemporaine à prendre les torchons pour des serviettes, à normaliser des objets avec une seule et même définition, une terminologie similaire, dans la tendance moderne du "toutseressemblepourquoisecompliquerlavie". Oublions cette fâcheuse évolution à simplifier en nivelant par le bas, par le niveau le plus inférieur pour contenter les personnes ne supportant le moindre effort.

 

Prenons un  exemple avec la photo suivante :

 

Bas Nylon

 

Il y a de forte chance que dans les magazines, surtout en cette période de pré-st valentin, où le chic est de devenir une femme-objet, une gourmandise à envelopper de fanfreluches et de dentelles, de lingerie et de bas résilles, pour être consommer rapidement (sans résistance, et avec un évident consentement) après le petit repas au resto. Un passage à la casserole quasi obligatoire car vous allez forcément porter des bas dans les prochains jours.

 

Enfin des bas, il y a débat sur la terminologie exacte. Plus encore sur l'objet ciblé par ces mots.

 

Car majoritairement, dans les prochains jours, sur le net, dans la presse et autres médias dont la télévision (gage d'une qualité foudroyante de bonnes idées et de sujets approfondis avec toute la subtilité ... et la vulgarité qui fait du buzz), vous allez lire, entendre ou voir que les jambes gainées ci-dessus sont des bas. Oui, vous pouvez me relire. Car il est courant de voir les simples coutures, ici imprimées au dos de ce collant, deviennent des bas couture. Pareil pour les résilles, le plus souvent proposées en format collants, elles se transforment malgré l'image en bas résilles, en filet pour beaux gigots. 

Regardez les pages de mode, et vous serez souvent surpris de cette non-différenciation entre les bas jarretières (type bas-up ou dim-up), les bas pour jarretelles et les collants. QUand le glamour prend place, avec une sensualité pour cible, tout se ressemble, du moins aux yeux de certaines pigistes, journalistes, assistantes ou stylistes mode. Une inculture volontaire ou innée, un manque de repères peut-être pour les hommes, pour les femmes ou pour les jeunes générations, je ne sais comment le justifier. 

 

Certes si les bas attachés avec des jarretelles, dont nous faisons la promotion glamour, ici chaque dimanche, et ailleurs avec des passionnés et de fidèles élégantes, certes donc, si ces bas sont rares, ils sont bien actuels. Portés durant les années d'or, les années 50-60, ils sont restés le symbole du chic, du raffinement et de la volupté. Parfois détournés pour des usages plus pornographiques, pour marquer les cuisses des péripatéciennes, ils ont été aussi stylisés sur les belles images des pin-up. Les jarretelles reviennent avec la lingerie, dans les publicités régulières, annuelles pour vanter les plus beaux ensembles de lingerie, des marques classiques et chics. Les bas sont visibles et pas inconnus, ce ne sont pas des trésors inaccessibles, juste confidentiels.

 

Les bas jarretières sont eux, devenus très courants depuis la fin des années 80, avec un volume de plusieurs millions d'exemplaires par an. Les fétichistes ne sont pas les seuls consommateurs, les jeunes, les moins jeunes, toutes les femmes semblent en avoir une ou plusieurs paires dans un tiroir. D'usage pratique, tant pour le confort sous la mode au quotidien que pour la séduction, les bas jarretières existent, sont en vente libre dans tous les supermarchés de notre territoire national.

 

Enfin les collants, oui, ils dominent le marché, mais leur principale différence, sans user d'une définition compliquée, est qu'ils enveloppent les jambes, les cuisses dans leur totalité, et même l'entrecuisse dans sa globalité. Visuellement, sauf déficience visuelle prononcée (j'autoriserai les mal-voyants à mettre les mains pour valider mes propos ;-) ), les personnes des médias devraient voir cette réelle différence physique. Et j'ajouterai que les bas, jarretières ou pour jarretelles, ne couvrent que les jambes de la pointe des orteils jusqu'à mi-cuisse, avec un revers pour finir l'extrémité haute.

 

Comment en 2016, peut-on encore se tromper de vocabulaire lorsque l'on évoque les variantes de la mode de l'intime, la lingerie ou le voile léger sur les jambes. Certes je pourrai développer mes propos sur les définitions exactes des mots de ce domaine à fleur de peau. String, culotte, tanga, shorty, brassière, push-up, soutien-gorge, guêpière, bustier, body, caraco, corset, porte-jarretelles, serre-taille, gaine, nuisette, combinette, baby-doll, les mots ont une importance que seul le poète peut déformer pour suivre l'envolée de ses émotions. Pour les reportages plus basiques, l'usage d'un mot précis, surtout quand il y a une différence aussi fondamentale que celle naturelle entre une girafe et un zèbre. Certes ils ont chacun quatre pattes, mais il apparaît des détails, des évidences visuelles si fortes que tout le monde sait les nommer avec justesse.

 

Alors SVP, chers lecteurs, chères lectrices, chers médias, au-dessus de ces mots se trouvent des collants (même avec une couture), et ci-dessous, vous trouverez des photos glamour et modernes de bas nylon (avec ou sans couture). Non pas une invitation implicite à vos désirs imaginaires. Juste une sensation unique de finesse sans équivalent, une infinie volupté de quelques grammes, une signature personnelle d'élégance.

 

 

 

Bas Nylon
Bas Nylon
Bas Nylon

 

 

Nylonement

 

Gentleman W

 

 

Bas Nylon
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3 février 2016 3 03 /02 /février /2016 06:30
Tartan Attitude

Sagement installée dans un salon de thé, je feuillette un magazine féminin, des pages people, des pages société et des collections de mode. Mon amie Julie doit me rejoindre après sa séance de soins chez l'esthéticienne. Images de mode à côté de mon thé blanc Dammam, je prends le temps de regarder les idées de la styliste. D'habitude, je tourne sans vraiment regarder, car entre les mannequins trop maigres et leur visage d'adolescente triste, mêlées aux folies soi-disant créatives d'imprimés accumulés, mélangés et mixés, je ne me retrouve pas. Pourtant j'aime sentir l'air du temps pour capturer une tendance, une étincelle de féminité ou un futur basique indispensable. Quadra depuis peu de temps, je cherche aussi des idées pour mes enfants, mes deux filles et mon fils. Balade shopping chaque fin de mois, ou pour leur anniversaire, nous sortons pour trouver notre coup de cœur du moment.

 

Mode d'hiver même si nous sommes encore en été en ce début septembre, le monde n'est jamais en retard pour courir après le temps. Page après page, je vois les couleurs, les pulls longs, les jupes courtes, les collants, les bottes et quelques bottines. Le photographe a enfin réglé son objectif, car les trois derniers numéros, les séries étaient floues, ou avec un coup de zoom décalé. Je ne comprends pas toujours la valeur esthétique du résultat. Du rouge, du tartan, du velours, des résilles, du cuir, des tee-shirts en superposition. Des souvenirs.

 

Tartan Attitude
Tartan Attitude

Petit retour dans le passé, les années de jeunesse, une rebelle attitude, une profonde envie d'emmerder mon père et la nouvelle belle-mère dans leur appartement bourgeois face à la plus belle avenue. Les années collège puis lycée, j'étais en plein bouleversement. Le divorce de mes parents, mes hormones en ébullition permanente, ma grande soeur déjà partie en école de commerce, l'adolescence et les premières fois, surtout la rage d'être moi, sans vraiment savoir ce que je voulais être ou faire de cette grande silhouette. Grandir finalement n’est pas simple, être enfant devient pesant, mais c’est si confortable. Alors un jour, en écoutant des morceaux piratés en concert par des amis, de la musique underground, j'ai vu mon style sur une pochette, une punk révolution. Mes idées et mon corps ont suivi, mes propos aussi. La belle-mère a vu sa nouvelle jupe Burberry devenir plus courte d'un coup de ciseau oblique, idéale avec des collants résille pour sortir un samedi soir sur Paris. Un cuir négocié à Pigalle dans une fripe, et hop je devenais la bad girl de ce groupe. Je forçais sur le maquillage entre deux stations de métro, dans un reflet de vitres, les yeux noirs, les cheveux rapidement décoiffés et fixés avec du gel. Cigarettes bien sûr et autres douceurs de jeunesse, pas vraiment autorisées, je buvais des bières au goulot avec ma bande d’un soir. L’anarchie ne permettait pas un suivi de la masse d’idées et d’énergumènes, leurs libertés étant au cœur de leurs mouvements, de leurs squatts et de leurs envies pour chaque jour. Parfois j’ai été un peu trop loin, entre vomi et soirées trop près des limites. Quelques bières cassées sur un pare-brise, des provocations inutiles, des insultes et des flics, un cocktail trop fort, vite accompagnée d’une soirée dans une cellule, ma tenue punk avait perdu de sa saveur au petit matin. Mon père avait dormi, refusant lui aussi par liberté personelle de venir me récupérer, c’était mon expérience m’avait-il dit simplement, sans autre procès. Si ! un sac plastique devant ma chambre, pour y jeter ma jupette plissée en tartan rouge, mes tee-shirts sales à trous et autres guenilles, le sort était jeté. J’ai repris forme, du moins, je suis partie vivre chez ma mère, plus sobrement, avec mes études devant moi, mon lycée, mon école de commerce, mes sorties moins nombreuses, un calme nouveau en moi, autour de moi. Ma mère m’apportait un cocon d’amour dans lequel je vivais heureuse, avec parfois encore des instants rebelles, plus rares, plus doux, plus chics aussi. 

 

Tartan Attitude

Que cette époque est loin soudain, là devant mon thé, avec quelques macarons, je regarde les tenues des jeunes, plus variées que dans le passé. La mode, ce moyen d’expression pour affirmer son caractère, permet aujourd’hui avec le choix immense de varier son style, d’en changer aussi souvent que souhaité. Je regardais ma jupe droite bleu marine, surlignée d’une finition en cuir sur le bord, juste au-dessus du genou. Un collant noir opaque, des bottines de marque, une belle affaire en soldes mais j’en avais acheté d’autres avant dans d’autres teintes. Un petit pull en cachemire, une douceur inégalable sur un caraco en soie, des folies trouvées avec mon mari lors de son dernier déplacement à New-York, ou peut-être à Londres, j’aime le suivre lors de ses séminaires de cardiologie, en me baladant entre musées et boutiques. Ma vie a suivi son cours, un beau diplôme, une spécialisation et deux entreprises pour devenir responsable marketing dans le luxe. Et le hasard d’un repas, un bel homme, un costume impeccable, de belles références glanées entre deux flûtes de champagne rosé, mon collier de perles qui l'a fait rire. Nous avons eu un coup de foudre mutuel, plaquant nos vies précédentes pour vivre ensemble. Le comble a voulu que j’hérite du fameux appartement haussmannien, re-décoré en devenant maman par trois fois, un fils et des jumelles. Je passe maintenant mon temps à aider une amie dans un projet d’entreprise, j’y pense aussi pour moi, dans le secteur de la lingerie de luxe. Je m’occupe des enfants, de l’école, des sorties, du sport de chacun, des invitations aux anniversaires, et je fais les boutiques avec eux.

L’adolescence les guette, seront-ils aussi rebelles malgré le confort familial ? Dans un carton,  dans la pièce de service, se trouve rangés ma jupette tartan rouge, mes doc martens et autres accessoires anciens, des fripes vintage maintenant. Je porte encore du tartan dans une version chic, plus classique, plus actuelle, pas forcément rouge, plutôt un dégradé de gris. Avec toujours la même belle énergie, une autre féminité.

 

 

Nylonement

 

 

Tartan Attitude
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NYLON-VOLUPTE ??

Languages Translation, Dear friends & readers, enter in our world of femininity during the week, with fashion pics, travel trhough words on women universe. But also each sunday, walk through actual and vintage stockings, intense symbol of Glamour !

 

Dans le labyrinthe de la Mode, des ambiances néo-rétro et du glamour toujours, je partage avec vous cette vision du chic et de cette élégance, parfois classique, parfois décalée, pour qu'ils deviennent Votre Mode, Votre Féminité. Mon regard suit vos silhouettes, au quotidien, dans la rue, dans un espace imaginaire et romancé, pour apprécier vos tenues, votre allure mais aussi vos accessoires, sacs à main et chapeaux, gants et bijoux, sur votre peau, sur vos jambes "le voile de Volupté". 

Car de vos choix, vous devez uniques, vous créez Votre Féminité, votre vie et le plaisir de voir et être vue !

Au-delà de vos Féminités, j'immisce avec discrétion dans votre jardin féminin et avec des recoins féministes, mais toujours avec mon regard discret. Parfois je narre vos vies, j'ajoute des humeurs, des doutes pour devenir les Portraits de Femmes.

Avec légèreté toujours, j'aime le Glamour !

 

Gentleman W 

Qui êtes vous ?  ou Qui est Gentleman W ? 

gentlemen-w-xs.jpg

 

 

Les Bas Nylon, une autre facette de ce blog, un symbole fort de la Féminité, le glamour à travers les photos, les tendances et les marques actuelles, avec leurs nouveaux modèles et leurs collections, les variations mais aussi vos retours sur la modeLes Bas Nylon sont ici le fil rouge entre les articles, la couture qui suit sur vos Féminités. (chaque DIMANCHE)

Musée vivant avec l'âge d'or 50-60, le Vintage, partageons les photos des pochettes et les souvenirs de modèles plus anciens, avec vos mots et vos visuels rétro

Vous avez des stocks de pochettes vintage, des photos associées, contactez-moi pour compléter le musée.

 

 

COPYRIGHTS

Les photos sont ici uniquement à titre non marchand comme l'ensemble de ce blog non-commercial, pour un référencement, en l'honneur des marques citées, pour un usage d'hommage à la Féminité. Si toutefois, j'oublie une référence (encore faudrait-il qu'elle apparaisse en récupérant cette image sur le net, sur Pinterest et ailleurs) ou je suscite un souci de droit à l'image ou aux copyrights, contactez-moi par email gentlemanw@nylon-volupte.com.

L'image sera retirée dès que vous nous préciserez laquelle. Merci.

 

Copyrights pour tous les articles de ce site. Si vous faites référence à un article, précisez le nom de ce blog avec son lien.

 

Recherche ???

Aimez + Aidez

 

Cancer, trop proche de nous.

Faites un sourire et soutenez l'autre !

Nous sommes tous acteurs de la santé de nos proches et de nos familles.

Cette maladie frappe le col de l'utérus, les seins, la thyroïde, la prostate, le plus couramment et ailleurs aussi !

Alors soutenez vos ami(e)s, vos parents, votre compagnon et votre compagne.

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www.ligue-cancer.net

Aimez vous les uns et les autres

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www.cancerdusein.org

 

 

Aimez-vous,

Protégez-vous !

Vivez !

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www.info-depression.fr

 

 

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ORDRE de la JARRETELLE

Pour rendre hommage aux BAS NYLON, aux JARRETELLES, au Glamour, au symbole d'une féminité des années 50-60, aux instants de mode actuelle, mais aussi aux créateurs, aux fabricants (vintage et actuels) et plus encore aux Femmes, j'ai lancé l'initiative d'un "ORDRE DE LA JARRETELLE".

Nos objectifs sont de défendre la volupté du port des Bas Nylon, de promouvoir une image noble et saine auprès des médias, de défendre la finesse incomparable du véritable nylon, digne signature haut-de-gamme du glamour moderne, de créer une communauté d'ambassadrices autour de l'élégance au féminin, de publier des ouvrages (textes et photos) de référence sur le sujet.

 

Les statuts sont rédigés. Les critères d'entrée sont définis par une validation de la réelle motivation du port du bas nylon et de votre enthousiasme à  promouvoir cet art de vivre. Un entretien et/ou un lettre pour démontrer cette passion, tel sera la premièré étape avant un parrainnage.

Ordre de la Jarretelle : gentleman.nylon@gmail.com

Quelques articles sur le sujet :

Ordre-de-la-jarretelle-Acte-1

Ordre-de-le-jarretelle-Acte-2

Ordre-de-le-jarretelle-Acte-3

Ordre-de-la-Jarretelle-Acte-4

 

Bas-Nylon-mais-alors !

Bas Nylon, quel talon ?

Je-suis-alle-au-paradis des Bas Nylon

 

Site web uniquement accessible pour les membres.

 

Coups de Coeur

Logo-Menu-NylonMode.com-V3.2-xs.png
 
causette-34.jpg
 
 
 
 
 
 
Mes coups de coeur, ceux où je passe régulièrement sur leurs blogs, pour leurs contenus, leurs photos, leurs articles, leurs humeurs, leurs amours, leurs critiques. Inspiration passgère, amitié ou même coup de foudre, souvent un univers de mots, de douceurs et de libertés ...

martiennes.wordpress.com  justement féministes

bebarock.com juste pour les femmes !

cameline.org prodigieuse exploration mode du temps

bellesetbiendansvotrepeau conseils beauté

leblogdebetty.com mode et sourires 

dameskarlette voyageuse en images

thebrunette.fr incroyablement élégante

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le-blog-enfin-moi.com féminité, mode et sourires

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fashionandcookies  fashionista 

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estelleblogmode.com  mode souriante

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folievintage.fr un lieu pétillant & glamour

blog.plafonddeverre.fr réalité féministe

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misspandora.fr super-fée de mode

leblogdebigbeauty.com ronde et alors ?

modeuse.com j'aime depuis le début

garancedore.fr oui, encore elle

...

Et si vous n'êtes pas ici, c'est pas un désamour, plutôt un oubli, 

et la liste serait peu-être un peu longue (environ 200 sites de références)

mais je vous visite régulièrement, bises à toutes !