14 novembre 2018 3 14 /11 /novembre /2018 06:16

Entre deux nuances, loin de mes anciens tailleurs noir et blanc, j'ai changé. Je n'ai pas brouillé mes repères, j'ai juste pris mes dix semaines de congés de retard sur les quatre dernières années. Sans jamais compter mes heures, sans même comprendre ce que voulaient dire des semaines de trente cinq heures quand j'accumulais ce temps derrière mon ordinateur entre lundi et mercredi soir, j'ai enfin lever le pied. Un matin, j'ai contacté mon supérieur par skype, sur un autre continent, je lui fait un point sur les projets actuels. Et j'ai enchaîné en annonçant ma pause à partir du soir même. J'ai regardé son regard figé et furieux, surpris aussi par tant d'impertinence, voire même d'inconséquence de ma part. Deux remarques, une évoquant ma carrière, mon évolution vers un poste promis de consultante senior, une autre sur mes avantages à continuer, sur une pause simple d'une demie-journée avant de revenir demain. J'ai coupé son élan, j'ai dit non, refusant son semblant d'autorité. En concluant pour lui sur des résumés prévus pour ce soir, sur chacun des projets en cours, sur le transferts de compétences vers tel collaborateur ou vers tel sous-traitant, j'ai coupé la connexion, j'ai écrit pendant des heures, synthétisant l'ensemble des informations utiles avant cette pause.

 

 

Ciel gris

 

Pas vraiment des vacances, pas un congé maladie car j'allais bien, du moins sans souci physique, mais un arrêt dans la course au boulot. Oui j'avais un appartement, payé avec  mon large salaire et toutes mes primes pour les projets convertis en succès. Mais je ne faisais qu'y dormir dans cette sublime chambre au design épuré. Je connaissais si peu les lieux, que je n'aurai pas pu décrire la couleur des rideaux, car je ne recevais personne, je travaillais sur la table de la cuisine, en mangeant des plats livrés directement après quelques clics sur une appli de mon mobile. La femme de ménage que je payais pour nettoyer, je ne l'avais vu que pour lui donner les clefs, elle devait mieux connaître que moi l'appartement. Je partais tôt pour le bureau, pour travailler dans les locaux d'un client français ou international, je revenais tard, parfois, je somnolais sur une chaise dans mon coin d'open-space, ou parfois encore je dormais à l'hôtel le plus proche de mon bureau. Loin d'une vie superbe, mais pourtant avec une admiration de mes amis, que je voyais si peu, de ma famille, que je couvrais de cartes envoyées des quatre coins du monde. Mais j'étais absente des principaux événements, trop occupée pour être là pour un weekend  de mariage, trop loin pour les enterrements, trop de trop pour tout le reste, même la naissance de la fille de ma sœur, pour son baptême où je devais être la marraine. J'emplissais mon temps d'un tout inexorable, mais je ne faisais rien d'autre que bosser. 

 

Alors j'ai décidé de cette pause, de ce moment pour freiner, pour me désintoxiquer de cette drogue volontaire qu'est le travail, de l'excitation si particulière des projets à lancer avant les autres, à définir pour avoir absolument le marché, à accomplir sans compromis, à finir dans des délais impossibles. Loin de tout cela, réveillée dans mon lit, trop tôt pour un jour où je n'irai pas travailler. J'ai ouvert le frigo, les placards pour constater que mon premier petit déjeuner serait bien maigre. Au final, j'allais pour m'habiller, mais constatant le noir de tous mes tailleurs, jupe ou pantalon avec une veste droite ou cintrée, j'ai cherché autre chose. Sans maquillage, avec juste un jean, un vieux pull tricotée par ma mère, je suis partie vers la vie, la ville. Prendre le temps de voir des gens, sans commander derrière mon écran. Sentir le pain chez le boulanger, craquer pour un croissant, un chausson aux pommes. Acheter des oranges et d'autres fruits pour les croquer, pour en sentir le jus frais et naturel dans ma bouche. J'ai pris ce temps de m'arrêter, de parler avec eux, de retrouver un peu de ce que j'étais. un souvenir de marché avec ma mère est revenu à moi. Des boutiques, j'ai regardé les vitrines, les couleurs. Alors j'ai essayé des tenues, plusieurs, sans comprendre mes propres hésitations.  Mais je n'étais pas encore prête à ce changement soudain. J'ai opté pour le gris, les nuances de gris, escarpins, jupe fluide, pull léger en cachemire. Même un sac à main, pour oublier ma pochette d'ordinateur portable. 

 

Respirer pour mieux apprécier le temps. D'ailleurs je ne sais plus exactement le nombre de jours, plusieurs semaines. Mais après ? Je ne sais pas encore si je continuerai, si je reprendrai ce rythme, si je changerai. Le ciel est bleu dehors, et pour le première fois, je me love sur mon canapé sans rien faire.

 

 

Nylonement

 

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10 novembre 2018 6 10 /11 /novembre /2018 11:17

Mon quotidien était celui de tant de gens, de tant de femmes et d'hommes. Une routine entre famille, enfants et boulot, avec les transports en supplément, trop de kilomètres en voiture mais tant de perte de temps dans les trains et autres bus, j'avais changé de job, oubliant l'hôpital pour devenir infirmière à domicile à mi-temps. la seconde moitié de mon temps était pour ce nouveau dispensaire ouvert dans notre village, à l'usage des citoyens des petites communes environnantes. Des médecins, des psychologues, deux dentistes, deux autres infirmières et notre nouveau pôle fonctionnait bien. Avec le temps, j'ai abandonné les domiciles à une nouvelle infirmière, pour basculer vers un autre bonheur, une maison d'hôtes du vendredi au lundi. Notre maison ancienne avait retrouvé son lustre d'antan, après un an de travaux. Je pouvais chiner dans les brocantes des meubles pour les chambres, donnant un style romantique à l'une, un style plus chic bourgeois à l'autre, organisant la salle de détente avec des fauteuils club de toutes époques. Une bibliothèque recueillait de nombreux livres trouvés dans les dépôts Emmaüs, à disposition des premiers clients durant leur séjour. Des liens nouveaux avec des personnes de passage, des visiteurs enchantés par notre région. Majoritairement des retraités en duo, mais aussi des petits-enfants durant les vacances, des couples amoureux, des couples d'un jour cherchant un endroit pour le confort d'un lit sans se soucier de la météo, nous avons vu tant de monde passer ici. Certains soirs, nous faisions des plats locaux, des plats traditionnels et familiaux. Avec les vins des viticulteurs des environs, nous avions toujours un petit stock et les adresses pour satisfaire les clients amateurs.

 

Un jour il y a eu ce week-end prolongé, avec une pluie incessante, un ciel gris, du vent, beaucoup de vent. Nous avons fait un feu dans la cheminée du salon, pour réchauffer les coeurs tristes de ne pouvoir faire des balades, pour lire en grignotant thé, café et petits gâteaux. Des clients pris au piège mais heureux d'être dans notre belle demeure. Et ce couple qui proposa de danser. Une idée souriante, quelques minutes de confusion pour pousser les tables basses et fauteuils, et le temps de trouver des disques, oui des vinyls, de danses de salon. Après quelques tâtonnements, quelques pieds écrasés, tout le monde a suivi ce couple de danseurs. Des amateurs très éclairés, passionnés de corps à corps enchantés, de cette liaison de force et de souplesse entre deux personnes. Ce jour-là, j'ai compris que ma vie changeait. Une drogue venait de me piquer le coeur, le corps entier en vibration malgré mon niveau de totale débutante. Mais dans ces bras inconnus, j'ai ressenti l'espace si différemment, ma silhouette a quitté son aspect recroquevillé. Femme et même féminine, j'ai senti un plus à changer ma position, à me redresser, à jouer de mes jambes, à faire l'harmonie avec mes bras, à laisser ce tout s'enivrer. Une découverte, une révélation complète.

 

Depuis ce jour, j'ai changé de vie, je me suis révélée dans cet art du bien-être. Pourtant les premiers cours ont été épuisants, avec cette fatigue qui attise le doute pour poursuivre, mais j'avais aussi les effets de l'addiction, pour continuer. Ce plaisir après la souffrance et quelques douleurs dans les jambes, des contractures dans le buste. Ce plaisir de m'envoler, de voler au-dessus du sol, de partir ailleurs pendant quelques instants. Ce plaisir si intense qui me fera revisiter ma vie amoureuse, quitter mon mari, partir un peu plus loin, pas trop loin avec mes enfants déjà grands. Et surtout plus proche de ma salle de danse. Mais aussi en stage en Argentine, là-bas pour simplement vivre le tango. Respirer le tango comme un art de vivre, une passion entière. Mon corps s'est adapté, ma vitalité vient de ces moments sportifs, de ces instants de lâcher-prise total. Une nouvelle vie !

 

 

 

Tango hypnotique

Une nouvelle vie gorgée de sensualité, de robes fluides sur mes courbes, de talons hauts toujours à mes pieds, comme une part de moi. 

 

 

Nylonement

 

 

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9 novembre 2018 5 09 /11 /novembre /2018 06:00

 

Un livre très complet sur la famille CAMONDO, un voyage sur leurs origines multiples, entre Venise, la Turquie et la France, l'auteur nous détaille toutes leurs vies. Commerçants et banquiers, ils vont évoluer au gré des mouvements du peuple juif, contraint par des choix politiques. 

Mais le dernier des CAMONDO est un esthète, un grand amateur d'art, devenu célèbre pour son hôtel particulier adossé au parc Montceau à Paris. Un quartier chic avec ce lieu exceptionnel chargé d'histoire, d'architecture et de peintures, et une audace étonnante pour créer une maison digne du XVIIIe siécle tout en voyant se dérouler le XIXe et XXe siècle. Un homme d'une volonté incroyable qui nous a laissé un musée superbe.

 

Alors après cette lecture, une visite s'impose, pour sentir sa présence, voir et découvrir les milles détails de sa signature.

 

"L'art est une richesse, qui jamais ne s'épuise,

car le temps lui donne sa vraie valeur."

 

 

Livre : Le dernier des Camondo   -  Pierre ASSOULINE

 

 

Le dernier des Camondo  

 

par Pierre ASSOULINE

 

 

Bonne lecture

 

 

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7 novembre 2018 3 07 /11 /novembre /2018 06:07

Je repense à elle en ce jour gris, assis derrière une vitre chargée de gouttes d'eau. La pluie a commencé à tomber doucement, une bruine délicate sur les fleurs, sur le gazon qui retrouvait son vert oublié avec cet automne prolongé. Comme un coup de pinceau qui uniformisait le sol, comme un coup de baguette magique dans la paysage. Les rares demies heures de pluie des derniers jours avaient redonné vie à cet espace. Mais aujourd'hui l'intensité s'est démultipliée, pour frapper même les carreaux, avec le vent comme complice, une force naturelle et invisible. J'étais là dans mon fauteuil club, porté par le long dossier de cuir, en pleine lecture. Avec ce temps, les souvenirs de son passage ici, dans ma vie.

 

Cet jeune étudiante, comme moi d'ailleurs, un peu perdue les premiers jours, puis très sure d'elle dans les mois qui suivirent, une personnalité avec un charisme évident même dans cette masse de jeunes gens, tous vêtus de même. Jean, blouson du moment, bottines, sac besace pour tous, sans même une distinction de sexe, juste des couleurs pour les matières, des coupes un peu différentes, mais elle avait ce petit supplément qui forçait mon regard pourtant plonger dans mes cours. Quand elle arrivait dans l'amphi, elle ne descendait pas les marches comme les autres, elle se faufilait, elle marquait une pause, cherchant une place. Justement, prévoyant, j'avais mis mon sac à dos sur un siège libre, mordant les contrevenants, attendant un ami. Mais elle fût pour elle, pour recevoir un merci qui traversa mon coeur. Un sourire en bonus. Inoubliable.

 

Nous avons pris l'habitude de parler, de réserver nos places mutuellement, de partager nos séances de révisions ensemble. Bien sûr nous avons formé un duo, parfois trio ou quatuor pour les travaux en groupe, travaillant au même rythme, complétant de nos connaissances les avancées de l'autre. Juste pour les études, un sujet de blagues pour mes potes le soir. Quelques railleries entre deux bières. Mais nous avons passé cette fin d'année-là comme deux camarades ayant l'unique ambition de passer les examens pour continuer l'année suivante. Nos résultats furent concluants, les siens plus brillants, et nous avons fêté cela avant les vacances. Chacun repartant dans sa province, basculant vers un petit job, vers d'autres passions mises de côté depuis neuf mois. Le choix des options nous assuraient de futurs cours en commun pour la rentrée.

 

Si belle

 

La suite, vous l'imaginez déjà, elle est revenu, plus radieuse que jamais, avec cette touche caramel en plus, toujours plus belle, avec une maturité nouvelle. Toujours aussi impliquée, prenant au passage des responsabilités dans une association d'étudiants pour de l'aide sociale aux étudiants étrangers. Sa couleur de peau lui fit parfois de mauvais tours, jugés trop souvent par pur racisme. Une fois, alors que nous travaillions ensemble, elle s'effondra face à cette haine trop présente, face aux messages verbaux reçus à la figure, blessants. Elle ne comprenait pas, elle refusait de devoir justifier qu'elle était française, avec ses grands-parents antillais mais aussi sa mère métropolitaine mariée avec son père breton. Quelle confusion dans les mots, dans les douleurs et toujours cette haine pour toujours la différencier. J'avoue n'avoir pas été qu'une grande aide car ne trouvant pas les mots pour sécher ses larmes, juste mon épaule et mes bras. Nous avons tant parlé ce jour-là, je lui ai proposé de venir ici ensuite pour la semaine de vacances qui arrivait. Une vieille maison de bord de mer, ancienne mais inhabitée bien que maison de famille. De longues balades, toujours mes bras, tant de soirées à rire dans ce salon, avec les bûches craquantes dans la cheminée, des plaids pour la couvrir quand elle somnolait dans le fauteuil club. La vie a continué, nos études aussi, nos amours le temps d'une autre année. Et puis elle est partie vers une autre université. 

Dans ce journal, une photo d'elle, lumineuse, brillante dans sa profession, toujours aussi belle. Et les souvenirs qui se bousculent dans cette maison. Je suis seul, mais elle est là, en moi, dans mon coeur. Inoubliable.

 

 

Nylonement

 

 

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NYLON-VOLUPTE ??

Languages Translation, Dear friends & readers, enter in our world of femininity during the week, with fashion pics, travel trhough words on women universe. But also each sunday, walk through actual and vintage stockings, intense symbol of Glamour !

 

Dans le labyrinthe de la Mode, des ambiances néo-rétro et du glamour toujours, je partage avec vous cette vision du chic et de cette élégance, parfois classique, parfois décalée, pour qu'ils deviennent Votre Mode, Votre Féminité. Mon regard suit vos silhouettes, au quotidien, dans la rue, dans un espace imaginaire et romancé, pour apprécier vos tenues, votre allure mais aussi vos accessoires, sacs à main et chapeaux, gants et bijoux, sur votre peau, sur vos jambes "le voile de Volupté". 

Car de vos choix, vous devez uniques, vous créez Votre Féminité, votre vie et le plaisir de voir et être vue !

Au-delà de vos Féminités, j'immisce avec discrétion dans votre jardin féminin et avec des recoins féministes, mais toujours avec mon regard discret. Parfois je narre vos vies, j'ajoute des humeurs, des doutes pour devenir les Portraits de Femmes.

Avec légèreté toujours, j'aime le Glamour !

 

Gentleman W 

Qui êtes vous ?  ou Qui est Gentleman W ? 

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Les Bas Nylon, une autre facette de ce blog, un symbole fort de la Féminité, le glamour à travers les photos, les tendances et les marques actuelles, avec leurs nouveaux modèles et leurs collections, les variations mais aussi vos retours sur la modeLes Bas Nylon sont ici le fil rouge entre les articles, la couture qui suit sur vos Féminités. (chaque DIMANCHE)

Musée vivant avec l'âge d'or 50-60, le Vintage, partageons les photos des pochettes et les souvenirs de modèles plus anciens, avec vos mots et vos visuels rétro

Vous avez des stocks de pochettes vintage, des photos associées, contactez-moi pour compléter le musée.

 

 

COPYRIGHTS

Les photos sont ici uniquement à titre non marchand comme l'ensemble de ce blog non-commercial, pour un référencement, en l'honneur des marques citées, pour un usage d'hommage à la Féminité. Si toutefois, j'oublie une référence (encore faudrait-il qu'elle apparaisse en récupérant cette image sur le net, sur Pinterest et ailleurs) ou je suscite un souci de droit à l'image ou aux copyrights, contactez-moi par email gentlemanw@nylon-volupte.com.

L'image sera retirée dès que vous nous préciserez laquelle. Merci.

 

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Recherche ???

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Cancer, trop proche de nous.

Faites un sourire et soutenez l'autre !

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Cette maladie frappe le col de l'utérus, les seins, la thyroïde, la prostate, le plus couramment et ailleurs aussi !

Alors soutenez vos ami(e)s, vos parents, votre compagnon et votre compagne.

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Aimez vous les uns et les autres

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www.cancerdusein.org

 

 

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ORDRE de la JARRETELLE

Pour rendre hommage aux BAS NYLON, aux JARRETELLES, au Glamour, au symbole d'une féminité des années 50-60, aux instants de mode actuelle, mais aussi aux créateurs, aux fabricants (vintage et actuels) et plus encore aux Femmes, j'ai lancé l'initiative d'un "ORDRE DE LA JARRETELLE".

Nos objectifs sont de défendre la volupté du port des Bas Nylon, de promouvoir une image noble et saine auprès des médias, de défendre la finesse incomparable du véritable nylon, digne signature haut-de-gamme du glamour moderne, de créer une communauté d'ambassadrices autour de l'élégance au féminin, de publier des ouvrages (textes et photos) de référence sur le sujet.

 

Les statuts sont rédigés. Les critères d'entrée sont définis par une validation de la réelle motivation du port du bas nylon et de votre enthousiasme à  promouvoir cet art de vivre. Un entretien et/ou un lettre pour démontrer cette passion, tel sera la premièré étape avant un parrainnage.

Ordre de la Jarretelle : gentleman.nylon@gmail.com

Quelques articles sur le sujet :

Ordre-de-la-jarretelle-Acte-1

Ordre-de-le-jarretelle-Acte-2

Ordre-de-le-jarretelle-Acte-3

Ordre-de-la-Jarretelle-Acte-4

 

Bas-Nylon-mais-alors !

Bas Nylon, quel talon ?

Je-suis-alle-au-paradis des Bas Nylon

 

Site web uniquement accessible pour les membres.

 

Coups de Coeur

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...

Et si vous n'êtes pas ici, c'est pas un désamour, plutôt un oubli, 

et la liste serait peu-être un peu longue (environ 200 sites de références)

mais je vous visite régulièrement, bises à toutes !